HOROSCOPE CHINOIS BUFFLE

Personnalité du Buffle

Quelque argument qu'on puisse produire pour lui prouver le contraire, le Buffle est toujours persuadé d'une chose : l'homme est né pour travailler, et c'est uniquement en travaillant qu'il se réalise. Forcez un Buffle à l'oisiveté, et vous le verrez perdre l'estime de lui-même en peu de temps. L'inactivité est pour lui un état des plus pénibles.

Il semble que le Buffle ignore les bienfaits du loisir au sens le plus étendu du terme. Il ne connaît que le travail et n'aime que des occupations plus ou moins pénibles. Croire qu'il est avide de gains serait une erreur ; ce n'est pas tant le lucre qu'il recherche mais plutôt l'exercice de ses muscles et de son cerveau.

L'amour du travail chez le Buffle, malgré tous ses mérites, présente de sérieux défauts auxquels le natif doit remédier afin de sauvegarder son bonheur. Le général de Gaulle disait : "La vie n'est pas le travail : travailler sans cesse rend fou." Ce sont pourtant les paroles d'un homme dont l'acharnement au travail était légendaire. De Gaulle avait bien compris que l'homme n'est pas né uniquement pour le travail et que le travail n'est et ne devrait jamais être une fin en soi. Quiconque travaille sans arrêt s'abrutit nécessairement, car il doit fermer les yeux à tant de beautés que la vie nous offre généreusement.

Le Buffle a le sens de l'autorité dans le sang. On dirait qu'il est né pour commander les autres. Donner des ordres, faire respecter la loi sous toutes ses formes, arranger la vie des autres... tel est le propre du Buffle. C'est donc sans surprise qu'on trouve un nombre important de Buffles dans les carrières de l'armée, de la police, de l'administration et de la politique. Comme le natif supporte mal les rôles subalternes - il veut toujours occuper les postes de commandement -, on le verra atteindre rapidement le sommet de la hiérarchie ou entrer en conflit permanent avec ses supérieurs.

La famille occupe une grande place dans l'existence du Buffle. Mais il conçoit sa famille de façon un peu spéciale, c'est-à-dire comme une entreprise dont il est le patron incontesté et incontestable. Bien qu'affectueux au fond de lui-même, il manifeste rarement sa tendresse - "la froideur est la plus grande qualité d'un homme destiné à commander" (Napoléon Bonaparte). Au contraire, il entend diriger sa famille d'une main ferme, exigeant de la part de son conjoint et de ses enfants une obéissance inconditionnelle en échange de son dévouement. Il n'accepte pas la moindre critique et peut devenir tyrannique si son autorité n'est pas respectée. Dans ces conditions, on peut s'en douter, l'atmosphère de sa famille est souvent tendue, et la compréhension mutuelle difficile.

Si vous confiez une tâche quelconque à un Buffle, vous pouvez être tranquille : il s'en acquittera de la façon la plus consciencieuse. La difficulté, nous l'avons vu, ne le rebute pas. La patience, il en a à revendre.

On peut toujours demander de l'aide à un Buffle. Il est gentil et serviable. Il ne demandera rien en échange de ses services rendus ; les louanges ou même les remerciements le mettront dans l'embarras. Cela est dû non seulement à sa timidité naturelle mais aussi à son penchant pour l'effacement.

Le Buffle inspire invariablement la confiance aux autres, et c'est là un de ses atouts majeurs de réussite. Il n'existe pas la moindre trace de duplicité dans son comportement. Il attire en général des confidences et sait les garder. On est toujours bien avisé de prendre ses conseils qui sont dictés par son solide bon sens de paysan.